🎓 Retour sur la 10e cĂ©rĂ©monie du DEC : Chapeau bas aux deux laurĂ©ats du « Prix Entreprise » !

Comme chaque annĂ©e depuis 10 ans, le Conseil supĂ©rieur de l’ordre des experts-comptables, en lien avec la Compagnie des commissaires aux comptes fĂȘtait la rĂ©ussite des diplĂŽmĂ©s du DEC des deux derniĂšres sessions et des diplĂŽmĂ©s du Cafcac, accompagnĂ©s de leurs invitĂ©s pour l’occasion, soit prĂšs de 3 000 personnes qui se sont rĂ©unies dans le grand amphi du Palais des CongrĂšs de Paris, vendredi 27 septembre 2019.

Au 1er Prix et des deux Mentions du Conseil supĂ©rieur de l’Ordre rĂ©compensant trois diplĂŽmĂ©s, et au Prix Audit remis par la CNCC reprĂ©sentĂ©e par son prĂ©sident Jean Bouquot, s’est ajoutĂ© pour la quatriĂšme annĂ©e consĂ©cutive le prix Entreprise remis par ECE reprĂ©sentĂ© par son prĂ©sident Eric Freudenreich. Cette annĂ©e, deux laurĂ©ats Ă©taient ex-aequo :

  • Julien Clavier : « Proposition d’une dĂ©marche d’audit adaptĂ©e Ă  l’activitĂ© d’opĂ©rateur d’effacement d’électricité» ;
  • Daniel Helua : « Optimisation de la clĂŽture comptable par la digitalisation : Proposition d’un guide mĂ©thodologique». 

Daniel et Julien, ont acceptĂ© d’apporter leur tĂ©moignage sur leur parcours, leur projet d’avenir, ou encore les challenges pour la profession comptable.

Et si le DEC Ă©tait un bijou d’exception ?

« AprĂšs quelques annĂ©es particuliĂšrement enrichissantes au sein d’un cabinet d’audit anglo-saxon, j’ai eu l’opportunitĂ© de rejoindre la direction des comptabilitĂ©s d’un groupe de luxe pour lequel j’auditais les comptes jusqu’alors. Ma premiĂšre expĂ©rience en audit m’aura permis de me saisir rapidement d’un sujet nouveau, celui de la digitalisation de la clĂŽture comptable, objet de mon mĂ©moire. Si les outils et Ă©diteurs de logiciel ne manquaient pas, une approche par Ă©tape et par la conduite du changement m’est apparue Ă©vidente, avec l’humain comme facteur clĂ© du succĂšs d’un tel projet. C’est ce que j’ai cherchĂ© Ă  retranscrire dans ce mĂ©moire en y proposant une mĂ©thodologie diffĂ©rente de celle prĂ©conisĂ©e Ă  prime abord par les acteurs du Record to report. Je remercie Ă  ce titre ECE pour cette mise en lumiĂšre.

L’humain au cƓur du projet, c’est aussi ce qui m’anime aujourd’hui Ă  la fois dans mes nouvelles fonctions de Responsable des ventes d’une boutique du groupe, mais Ă©galement dans ma fonction de PrĂ©sident-fondateur d’une marque de bijoux pour homme.

Finalement, gĂ©rer un projet de digitalisation ou gĂ©rer un business, c’est avant tout convaincre des femmes et des hommes de l’intĂ©rĂȘt du projet ou produit, de ses bĂ©nĂ©fices Ă  court et long terme, et ainsi embarquer une Ă©quipe, entendre ses prĂ©occupations, la rĂ©unir rĂ©guliĂšrement pour l’impliquer et l’écouter, lui proposer un suivi clair et concret de l’avancement des objectifs pour toucher chaque jour de plus prĂšs la rĂ©ussite. Sans jamais oublier le client final sans qui le projet ou le produit n’a de raison d’ĂȘtre, et qui doit constamment nous en rappeler la genĂšse. »

Comprendre l’activitĂ© de l’entreprise, c’est la clĂ© du succĂšs !

« AprĂšs un premier parcours dans l’enseignement et la recherche en finance/comptabilitĂ©, j’ai poursuivi ma carriĂšre en cabinet en quĂȘte d’une expĂ©rience de praticien. Celle-ci fut trĂšs bĂ©nĂ©fique, tant par les rencontres que j’y ai faites que par la diversitĂ© des missions rĂ©alisĂ©es – deux atouts majeurs de la profession.

J’exerce actuellement en direction financiĂšre d’entreprise. C’est lĂ  une force de notre mĂ©tier de pouvoir l’exercer sous diverses formes et de permettre des alternances, au cours d’une carriĂšre, entre le cabinet et les et les entreprises. Je remercie ECE, qui fait le lien entre ces deux univers, pour la dĂ©livrance de ce prix.

Outre d’aborder une activitĂ© que j’ai trouvĂ© fascinante, mon mĂ©moire illustre – comme les autres du genre, c’est-Ă -dire ceux proposant un guide mĂ©thodologique adaptĂ© Ă  un secteur donnĂ© – le fait que la comprĂ©hension fine des activitĂ©s de nos clients constitue un point clĂ© de rĂ©ussite de notre mĂ©tier.

Plus qu’un simple aspect parmi d’autres des normes professionnelles, j’ai souvent constatĂ©, comme tous probablement, que l’investissement supplĂ©mentaire engagĂ© pour comprendre l’activitĂ© (les leviers de performance, les facteurs de risque
) comptait pour gagner la confiance de nos clients ou Ă©tablir des relations durables et, in fine, valoriser nos interventions et forger un capital rĂ©putationnel. Alors que les cabinets se doivent de mettre en avant les missions de conseil, comment ne pas accorder une place centrale Ă  la comprĂ©hension des activitĂ©s dans la rĂ©alisation des missions ? »

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A bientĂŽt pour la prochaine remise qui aura lieu le 6 novembre 2020 !

Revoir l’article sur le mĂȘme sujet : « ?10e cĂ©rĂ©monie de remise du DEC : 4e Ă©dition du « Prix Entreprise »« 

 

 

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