A moins de bénéficier de la passerelle « article 7 bis » ou de la VAE, il faut obtenir le diplôme d’expertise comptable (DEC) pour devenir expert-comptable.
Voie royale vers les métiers comptables, le DEC est un diplôme d’état délivré par le Ministère de l’Education nationale français. Son niveau d’exigence et la durée de sa formation (généralement de 8 ans) sont sans comparaison avec des certifications de qualification délivrées par les associations professionnelles de part le monde. Toutefois, la plupart de ces certifications peuvent se révéler complémentaires au DEC en apportant aux diplômés une envergure internationale ou une spécialisation.
Les candidats se présentent à l’examen en vue de l’obtention du DEC à l’issue de trois années de pratique professionnelle. C’est une étape essentielle qui fonde la réputation du DEC. Les travaux professionnels du stage sont accomplis dans un cabinet d’expertise comptable sous la responsabilité d’un expert-comptable inscrit au tableau de l’Ordre, qui sera le maître de stage. Une des trois années peut être effectuée en entreprise ou à l’étranger.
Les professions d’expert-comptable et de commissaire aux comptes sont des professions réglementées. Il paraît donc légitime que les experts-comptables stagiaires soient soumis à la surveillance et au contrôle disciplinaire de l’Ordre (dont ils ne sont pas membres). Tout au long de leur stage, ils ont l’obligation de respecter une déontologie rigoureuse puisque le code de déontologie des professionnels de l’expertise comptable leur est applicable. Les principes d’éthique des professionnels comptables libéraux sont inscrits dans la devise de l’Ordre : Science, Conscience, Indépendance.
Le cursus des diplômes comptables supérieurs s’inscrit dans le schéma européen Licence-Master-Doctorat (LMD). Au total, le cursus comprend 25 épreuves de comptabilité, finance et management. Il permet certes d’acquérir des compétences techniques, mais surtout, à terme, des compétences de gestion de cabinet.